Bérenger (archevêque de Besançon)

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Bérenger
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Archevêque de Besançon
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Biographie
Décès
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Bérenger est un ecclésiastique, archevêque de Besançon de vers 895 ou 896 à 930 ou 931 environ.

Biographie[modifier | modifier le code]

Neveu de l’évêque de Besançon Thierry Ier, Bérenger est d'abord chanoine de la cathédrale Saint-Étienne de Besançon[1]. À la mort de son oncle vers 895 ou 896, Bérenger est élu archevêque par une partie du clergé bisontin, mais avec un compétiteur, Aymin[1],[2]. Celui-ci est soutenu par le roi de Bourgogne Rodolphe Ier[3],[4]. Il s'installe sur le siège épiscopal, dont il est officiellement détenteur en 914 et en 915, et on crève les yeux de Bérenger[1],[2],[3],[4].

À la mort d'Aymin vers 918[1], Bérenger redevient archevêque de Besançon[1],[2],[4], jusqu'à sa propre mort vers 930 ou 931. Il prend pour coadjuteur Étienne, évêque de Belley, qui l'aide tout en restant sur son propre siège épiscopal[1]. Dans la liste épiscopale, Aymin est déclaré intrus[3].

En 924, Bérenger bénit l'abbé de Cluny Odon[5]. Vers 920/930, Bérenger et le comte Adson organisent la translation des reliques de Maimboeuf à Montbéliard[6]. Une tradition raconte que Bérenger aurait bénéficié d'un miracle : il aurait retrouvé la vue grâce à l’intercession de saint Maimboeuf[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Perrod 1935, p. 364.
  2. a b et c Rey 1977, p. 22.
  3. a b et c Gérard Moyse, Bernard de Vrégille et René Locatelli, « La Franche-Comté entre le Royaume et l'Empire (fin IXeXIIe siècle) », Francia, vol. 15,‎ , p. 109-147 (lire en ligne).
  4. a b et c Gérard Moyse, « Préhistoire d'une seigneurie épiscopale : l'Église de Besançon sous l'archevêque Gerfroi (...932-953...) », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 147, no 1,‎ , p. 3–28 (DOI 10.3406/bec.1989.450528, lire en ligne, consulté le ).
  5. Rey 1977, p. 24.
  6. Rey 1977, p. 25.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]